Innovation dans le secteur du BTP
État actuel de l’innovation dans le secteur du BTP
Cette étude de KPMG met en lumière l’état de l’innovation dans le secteur de la construction et des infrastructures, révélant que le secteur se considère à mi-chemin de sa feuille de route d’innovation. Avec 20 % des acteurs classés comme « Leaders innovants » et 60 % comme « Suiveurs », l’étude souligne un engagement croissant envers l’innovation, en particulier parmi les leaders pour qui 90 % des projets sont livrés dans les délais. De plus, deux tiers de ces leaders ont désigné un Chief Innovation Officer (CIO), signifiant une structure organisationnelle favorisant l’innovation.
Catégories d’acteurs et impact de l’innovation
L’index de maturité dérivé de l’enquête auprès de 223 dirigeants identifie trois catégories d’acteurs (Leaders innovants, Suiveurs, et Décrochés ou Retardataires) et souligne l’importance de l’innovation pour la performance des projets. Les leaders innovants investissent audacieusement dans de nouvelles technologies (réalité virtuelle, capteurs intelligents, robots) malgré un environnement incertain, contrairement aux suiveurs qui sont plus prudents, avec le retour sur investissement comme principal critère. Les retardataires, quant à eux, doivent accélérer leur adoption de l’innovation pour rester compétitifs.
Technologies, talents, et vision future
L’adoption de technologies telles que le BIM, l’impression 3D, et l’analyse de données suggère une évolution vers une utilisation accrue de l’IA et du machine learning. Cependant, il existe encore des incertitudes quant à l’impact de ces innovations à court terme. Les leaders innovants se distinguent également par leur approche en matière de talents, attirant des profils jeunes grâce à une culture d’entreprise flexible et innovante. Enfin, l’étude prédit que les nouvelles technologies encourageront l’émergence de nouveaux acteurs sur le marché, avec des offres axées sur l’expérience client, une production agile, des actifs adaptables et une main-d’œuvre profondément transformée par la digitalisation.
Source : Deloitte